Tribulations en Inde du nord (voyage en Inde)

FINI LE VOYAGE EN INDE. L'Inde est maintenant loin pour nous... Si vous venez pour la première fois sur ce blog, parcourez donc les archives de chaque mois en cliquant sur les liens en bas de pages. 4 mois et demi de voyage dans le Nord de l'Inde de trois bretons sont condensées en quelques textes et photos (entre début février et fin juin). Bon voyage!

30 avril 2006

 

En vadrouille, d'Ouest en Est


Salut amis lecteurs,

Apres ma vie paisible pres du Lac de Rewalsar situe a l'Ouest, me voici maintenant a l'Est, a Darjeeling ou je vais passer quelques semaines a la recherche de bon the et de beaute : Recherche de producteurs de the bio pour une peite boite de Plouneour Menez et treks autour du Kanchendjunga, le plus haut sommet indien sont donc au programme.

Pour en arriver la, j'ai du eprouver un long periple de plusieurs milliers de kilometres en train. J'ai pu decouvrir plusieurs grandes villes indiennes tel que Chandigarh, Lucknow et Varanasi. Entre le luxe et la misere totale, le tout sous une chaleur torride, j'ai pu entrevoir de nouvelles facettes de l'Inde.



La ville de Chandigarh, concue par Le Corbusier, est consitue d'allees rectilignes et larges. La proprete et l'ordre consitute un gros clash avec le reste de l'Inde. Les boutiques de luxes dignes des champs elysees aussi. La haute classe indienne s'enrichit et commence a mener un vie digne qui n'a rien a nous envier. Cette richesse est notamment a l'essor formidable du secteur informatique et des technologies de l'information. Les jeunes indiens travaillant dans ce secteur accedent au luxe et a la richesse et font preuve d'un optimisme incroyable!
Par ailleurs, a Chandigarh, j'ai pu visiter le Fantasy Rock Garden, un jardin fait de materiaux de recup' construi par un ingenieur de genie civil. Fabuleux!







Avec une nuit en train vers Lucknow au programme, je me preparais a voyager enfin dans de bonnes conditions apres les voyages chaotiques en bus. Rate! J'ai du partager ma couchette avec un vieil avocat de 75 ans, qui avait vu sa reservation annule, ma bonte pour le troisieme age m'ayant empeche de laisser ce pauvre homme sur le plancher. Sympathique rencontre mais nuit de merde niveau sommeil... Ce messieur, qui est devenu mon grand ami, projette de venir visiter la France depuis notre rencontre. Avis au amateurs pour l'heberger...











L'etape suivante fut Lucknow, ville des nababs, ces envahisseurs musulmans chiites qui avait des gouts de luxe au milieu de la misere. Ils ont laisse comme heritage de fabuleux palais et monuments qu'ils ont construit pour impressionner le peuple indien soumis a leur domination. A part ca, Lucknow c'est le chaos : le bruit, les egouts a ciel ouverts, les vaches en plein milieu du traffic monstre, la misere... Ah...une seule envie quand est dans cette ville : deguerpir de la!







Le lendemain matin ( certains d'entre vous connaisse ma ponctualite), j'ai reussi a rater le train dans lequel j'avais reserve une place! Du coup, j'ai sauter dans le premier train suivant sans savoir que c'etait le genre de train que meme les indiens essaient d'eviter, cel;ui-ci s'arretant a toutes les moindres petites gares. Par dessus le marche, il a pris du retard. Et en Inde, les rails ne comptant qu'une seule voie, il faut effectuer des croisements au endroits a deux voies. Et les trains en retard, ils attendent, ils attendent... et ils attendent encore que les trains rapides passent. Du coup, en plein cagnard, le train a mis 14 heures pour faire...300km. A peine plus de 20km de moyenne!!! Desole Charlie et Nico, mais la je crois que c'est moi qui detiens le record du voyage le plus lent de nos peripeties en Inde...






J'arrive donc a Varanasi, une des villes les plus sacrees de l'Inde, situee au bord du Gange, soit disant magique selon les amoureux de l'Inde. Ma premier impression a ete bonne, avec un sompteux lever du soleil sur les ghats et les grands baitments qui longent le Gange : Magique en effet.








Mais ensuite, c'etait plutot l'enfer : chaleur insupportable, coupures d'electricite quasi-permanentes (d'ou coupures d'eau frequentes), traffics hyper bruyants (avec en plus, le doux bruit des tres nombreux groupes electrogenes de secours qui longe les rues bondees), rues hyper-crados avec egouts a ciels ouverts et par dessus le marche un harcelement permanent des Indiens pour te vendre quoi que ce soit (fringues, soies, drogues en tout genre, massage, divination aupres de sages au pouvoirs surnaturels, balades en bateaux, courses en rickshaws...). Ca enerve beaucoup ce hacelement mais quand on voit la misere dans laquelle ils vivent, on comprend qu'ils essaient de soutirer la moindre roupie aux touristes blancs pour ameliorer leur quotidien.




J'ai pu passer trois jours dans cette ville en apercevant au passage les fameuses cremations au bord du Gange. Des fois le boulot est mal fait donc on peut voir des corps a moitie crame flotter non loin de la rive... Ca rajoute juste un petit detail croquant a la salete du fleuve ou se jetent les egouts de la ville et de beaucoup de villes en amont. Mais ca n'empeche pas les Indiens de considerer que le fait de s'y baigner comme signe de liberation du cycle des existences. Et quand on ose leur dire qu'on trouve que le fleuve est crade, il reponde : "mais non il n'est pas sale, la preuve je bois l'eau du Gange tous les jours" ou encore "Mais non! "Mere Gange" n'est pas sale, c'est juste dans ton esprit". Bon, peut etre, mais quand on apprend que, selon les mesures de la proprete du Gange, la teneur en bacteries est de 1,5 millons pour 100ml au lieu de 500 pour la norme admise, ca ramene rapidement a l'impression premiere!

Apres une nuit en train, cette fois-ci ma fois tres confortable, me voila donc desormais au milieu des fraiches montagnes himalayennes. Ah que c'est bon! The et patisseries face a des payasges fanastiques! Que c'est bon le confort! Mais en bas, tout la-bas, dans la valle du Gange, je ne peux oublier que la misere totale, la chaleur ecrasante, la pollution hallucinante est toujours la...et n'est pas prete de disparaitre...

25 avril 2006

 

Special post pour Dadu!

Namaste!

Que de bons moments au bord de ce petit lac de Rewalsar! Voici pour toi Dadu quelques petites nouvelles de Rewalsar ou j'ai donc pu passer presque un mois. Je pourrais t'ecrire un roman mais je vais etre bref pour garder des choses a echanger a mon retour. Pas mal de photos pour te donner l'envie d'y retourner. Tout tes amis m'ont charger de te poser la question suivante : quand est-ce que tu reviens a Rewalsar? Pour les autres lecteurs, voici quelques nouvelles photos a observer.

Manoj et sa famille vont bien. Tes fleurs sont en tres bonne forme en face la maison familliale. Son neveu, Siddartha, qui devait etre tout juste ne a ton passage ici, se porte bien. Il est plein d'energie. Plein de bons moments et de nouvelles rencontres avec Manoj. Il m'a fait decouvrir plein de choses en m'emmenant a droite a gauche. J'ai pu rencontrer notamment Manur, son voisin de champs et Raj, son voisin de shop, son cousin... J'ai ete l'aide un peu dans ses champs aussi. Il a decide de laisser tomber progressivement la culture de ble et de riz pour se consacrer uniquement a la culture de legumes pour le marche local.

Manoj avec sa soeur et sa mereSiddharta avec sa cousine et tes belles fleurs


Legden va bien aussi. C'est vraiment un moine pas comme les autres vers lequel tu m'as mene. Comme tu peux t'en douter, il m'a fait decouvrir plein d'endroits caches de Rewalsar et fait gouter les bons produits locaux.
J'ai pu voir Raj uniquement deux fois car il n'etait pas souvent au shop. Il travaillait pas mal a l'exterieur en ce moment (peinture je crois). Pas de soucis pour lui non plus. Sa fille est en bonne sante. Il te remercie beaucoup pour l'enveloppe et les photos. J'ai pu rencontrer son frere aussi, ton rickshaw-wallah.

Legden et ses lunettes 70's Raj et Legden


Tu trouveras quelques petits potins sur les moines du coins dans un post precedent. Je n'ai pas trop ete au DK monastery meme si j'ai pu rencontrer ceux dont tu m'as donne les photos. Le vieux moine m'a paye une bouffe la veille de mon depart et te remercie pour la photo.

J'ai pu pas mal trainer au Zigar monastery ou j'ai rencontrer un moine bien sympathique. Le petit moine dont tu m'as donne la photo se porte bien comme tu peux le voir sur la photo ci dessous. La gestion du Zigar food corner a ete repris par le monastere. Les gens qui s'en occupait sont donc sans boulot maintenant. Ceux-ci opnt ete heureux de se rappeler de toi, Monsieur Ca va Ca va! Pres de la, j'ai pu boire quelques thes avec le cordonnier et observer son travail. Il avait l'air fier de recevoir une photo de lui.

Football a ZigarLa saison s'annnce bonne pour les mauvaises herbes!


Par ailleurs, j'ai pu assister a la "Mila" de "Sabasaki" (je ne suis pas sur de l'orthographe). Je ne sais pas si tu avais assister a cette grosse foire lorsque tu etais venu ici, mais c'etait vraiment la grosse cohue a rewalsar pendant 3 jours : pleins de marchands, combats de lutte, le temple sikh qui ressemble a un casino, plein de sadus dans autour du lac, les attractions style fete foraine... Comme tous les ans, la fete a ete mortelle : pas de noyades cette annee mais trois personnes sont tombes d'une attraction apres rupture d'une rembarde. Un gros eucalyptus s'est aussi ecroule de lui-meme sur la tente ou se deroulait le spectacle de filles dansantes. Heureusement, cela s'est deroule pendant la finale de la lutte et la tente etait donc vide. Plus de peur que de mal, uniquement deux blesses. Les poissons quant a eux n'ont pas echappe a la mort massive : tellement de donations de nourriture pendant 3 jours que l'eau s'est retrouve avec tres peu d'oxygene et beaucoup de poissons sont donc morts. Mais bon, ca a lieu tous les ans donc pas trop d'etonnement chez les locaux.


Cssss!!!!
Interieur de la gurdwara, le temple sikh
!!! Sortilege ou phenomene photographique inconnu, un visage apparait sous le bras du brahman!!!
Les dieux et les deesses sont au stand avant d'entamer le tour du lac
La grande roue de Rewalsar
L'interieur de la gurdwara, le temple sikh
Lutte indienne (je vous rassure le vainqueur est plus costaud que ceux la)
Matez un peu le style, les billets a la main!


Plus de nouvelles a notre revoyure!

Kenavo!

 

I was a prisonner too


Bien le bonjour fideles parmi les fideles

Devinez de quel pays les Nepalais pensent que nous venons?
Perdu: ils nous croient, pour la plupart, d'origine israelienne, d'obedience judaique, saluee de temps a autre par un chalom qui nous fait bien rire, a leur grand etonnement.
Il faut dire qu'ils sont legion ici. Ils effectuent un service militaire de 3ans a partir de leur 18eme anniversaire, puis l'etat leur verse une rente pendant 1an. Ils voyagent alors pour oublier...

Tout le monde n'a pas vu le film "midnight express". Il y avait dans notre lodge un Polonais qui etait la depuis 4mois pour voir son petit frere de 18ans. Celui-ci est a Katmandou depuis 1an, en prison. Il a voulu passer 14kg de hash. Il avait arrose tout le personnel de l'aeroport. Sauf deux. C'est par telephonne que sa famille et ses amis ont appris qu'il etait en prison et au Nepal...

Sato san
check point
certaines rues deviennent des terrains de jeu

Nepalais au check point
check point
Sato san et nous

22 avril 2006

 

This morning I woke up in a curfew

Salut amis fideles

Ici ce n'est pas encore tout a fait la guerre mais il y en a bien un petit air.
Les rues sont vides et seuls des patroouilles de militaires quadrillent dans tous les coins.
Au dernieres nouvelles le roi aurait rendu le pouvoir dont il s'etait accapare quelques mois plutot pour eliminer la menace maoiste, sans resultat.
Mais il n'a pas abdique et la greve generale n'a donc pas etait levee.
Nous venons de connaitre deux jours de couvre-feu(nos premiers) et ce n'est peut-etre pas fini. Donc il se peut que nous ne puissons pas donner signe de vie durant encore un laps de temps incertain. Mias ne vous inquiete pas pour nous car nous n'avons rien a craindre. Au pire tant pis pour les militaires s'ils nous cherchent.
On se marre meme pas mal. Les Nepalais provoquent de loin les militaires et quand ceux-ci arrivent, tout le monde s'enfuie en courant et disparait dans les maisons .
Mais la situation est tres dure a vivre pour les Nepalais: blesses, morts, prix de la nourriture qui flambent.
Vive la democratie.
allez sur le site de "le monde". Il offre une tres bonne information de la situation.

les rues sont aux mains des chiens
et des militaires
mais dans l'ombre la revolte guette
et s'eveille en rythme
et les esprits aussi
mais cela reste bon-enfant
au bon deplaisir des militaires
que tout le monde prefere eviter
Ni dieu ni maitre

 

Pas craches du tout

Pour vous faire patienter et puisque vous avez ete sages voici quelques portraits ramasses a droite puis a gauche et devant et derrriere.



Sherpas donc porteurs
rencontres pendant la rando du base camp
eux ne portent pas
ils jouent
petites filles bien curieuses
qui aiment deja les objectifs
enfants croises pendant
les manifestations de desaccords

16 avril 2006

 

ploum ploum


Que ce qui ont des blogs laissent leur contact car j'ai perdu les adresses et j'aimerai bien y retourner
merci et n'hesitez pas my friends, good price for you. only
bande de blaireaux

15 avril 2006

 

A l'assault de l'Everest (bis)

Voici quelques infos et photos sur le Treck:

Luckla(2840 m)/Mt Kala Patar (5500 m)/Lukla

Distance: 90 Km
Denivele: de 2600 m a 5500 m soit --> 2900 m
Temps: 7 jours, normalement entre 12 et 15 jours
Mal des montagnes: Carabinne !



Barbes en preparations......pour le treck

Lancez le diaporama pour visioner les photos bonus du treck:




This album is powered by
BubbleShare - Add to my blog


N'oubliez pas d'appuyer sur "Play"...

Pendant ce temps a Katmandou

13 avril 2006

 

Rando en hauteur ou l'amour du paracetamol

Desole de mettre un petit hola dans les cours sur le Bouddhisme a Rewalsar de notre cher compagnon de voyage mais comme a chacun son activite, a chacun son post.

Nous voici de retour des hauteurs. Ce fut plus bref que prevu car nous avons mis 7 jours aller-retour au lieu de 10 en moyenne pour l'aller. Ce qui nous a permi de decouvrir un peu le mal des montagnes comme la migraine quasi permanente et des difficultes pour respirer non seulement en marchant mais pendant le sommeil, ce qui n'est pas des plus agreable. Ce qu'il faut savoir c'est que plus tu montes moins il y a d'oxygene dans l'air et que la pression diminue ce qui ne facilite pas les echanges gazeux. Mais ce n'est pas un exploit non plus car beaucoup de personnes le font regulierement. Il n'y a que la maniere qui change.
Pour certain l'aventure c'est avec un bon gros porte-feuille et une plethore de porteurs. Ce qui a fait travailler Nico pendant tout le trajet comme ceux qui le connaissent doivent s'en douter. Je vois Sydney se marrer. Encore plus maintenant. Et encore plus maintenant. Arrete Sydney, car je dois raconter d'autres moments passionnants a nos fideles lecteurs.
chaine himalayenne sur la route de l'Everest...
...a droite comme a gauche
pose des porteurs sur la susdite route
en pose et en action

Le depart fut bien plus mouvemente que prevu. A 5h du matin, alors que l'avion decollait a 7h, Nico s'apercoit qu'il a laisse les billets avec les bagages que nous laissions a la guesthouse et qui sont de ce fait enfermes a cle dans une piece speciale durant notre absence. le precieux personnage qui avait la cle n'est pas la. Evidemment. Nous reveillons le responsable de la guest qui reveille une autre personne pour joindre Passe-partout au telephone. Finalement tout notre etage est reveille mais nous devons partir sans nos billets avec l'espoir que le recu de l'agence de voyage suffirait. Bien mal nous en a pris. Cela n'a servi a rien et non seulement j'ai du reprendre le taxi pour faire l'aller-retour a la loge, mais comme il n'y avait plus personne, j'ai du defoncer la porte pour recuperer nos billets. Le chauffeur de taxi, qui a du voir le film au titre susdit, me ramena en un temps record a l'aeroport moyennant une bonne commission que je lui accordait car je restais sain et sauf, ce que je doutais pendant le trajet, et je croyais etre pris par le temps. J'oubliais que nous etions au Nepal et que le temps y rendrait fou Einstein lui-meme. Apres une bonne attente nous decolons enfin vers la chaine himalayenne.

Au debut nous etions tres motive et nous marchions assez vite. Comme on nous avez prevenu que la vie etait tres chere, environ 10x plus, nous avons amene avec nous de quoi subvenir pendant une dizaine de jours(c'est le temps que nous avait donne l'agence qui ne nous connaissait pas).
Nous emportions donc 36kg de bouffes et de fringues. Les Nepalais trouvaient qu'on marchait vite: on ete content. Les toubabs nous trouvaient crazi: on etait tres content. Et bien sur, quand on a ete touche par le mal aigu des montagnes, nous avons ralenti la cadence. Nous ne doublions plus autant de monde et pendant 2 jours nous n'avons marche que pendant 3-4h. Puis les trois derniers jours nous avons renvoye du gros car tout au long de la route on a l'impression de vivre a Dysney world: tout est tres cher, comme l'eau a 2euros le litre, et il y a autant de monde.

Des personnes d'un certain age et d'un age certain ainsi que des assez jeunes. Leurs points forts: des jours de repos et des porteurs. Parfois certains usent de yacks egalement mais c'est rare. Ils, les yacks, servent essentiellement au transport de fret d'un village a l'autre.
C'est la que nous tirons notre casquette(de la marque sherpa justement, achetee a Katmandou, pour la montagne et tres classe) a ceux qui portent, en claquettes, des charges de 30kg alors qu'ils ne mesurent qu'1,50m pour un poids avoisinant les 50kg.
Ce qui est encore plus attandrissant c'est de voir de frais toubabs qui ont entre 20 et 50 ans faire la rando sans trop de probleme, les mains dans les poches parfois, avec un camel-bag sur le dos, et leurs porteurs, loin derriere, qui peinent dans les montees. Ce qu'il faut savoir c'est que ces gens ne font pas de discremination dans l'age, les enfants comme les vieillards ont le droit de porter leurs affaires. C'est beau la tolerance.
Le plus rigolo c'etait de voir ces enormes scotish de plus de 100kg en kilt sans sacs, et juste a leurs trousses, ces petits porteurs qui suaient sous le poids de leurs bagages.
Je ne critique pas le fait de se faire porter ses bagages car ca cree une certaine economie qui n'est pas negligeable mais il y a des limites que des gens, qui ne sont pas trop maigres pour etre malhonnetes, ne semblent pas percevoir.

Sinon nous avons quand meme poursuivi notre route pour le camp de base de l'Everest que nous atteignimes non sans difficultes.

A 5300m, nous y trouvons beaucoup de tentes, un helicoptere scratche depuis plusieurs annees vous accueille, mais il manque ce quelque chose qui vous fait vraiment rever. C'est magnifique avec le glacier que l'on longe, mais il y a trop de monde et finalement ca ne rime pas a grand chose toute cette effervecense. Ce n'est pas le sommet meme si la route qui y mene, a travers un pierrier et sur une partie du glacier, est assez dure.
on prend quand meme la pose au base camp
l'ombre de l'Everest, de rien Antoine
on peut aussi poser au sommet du Kala Pathar
Antoine tu le devines l'Everest?

Le lendemain matin, avant de prendre le chemin du retour, nous grimpons en haut du Kala Pathar d'ou on ete prises les plus belles photos du "toit du monde". C'est a 5550m d'altitude et la montee est dure, voire tres dure. Il n'y a plus que 50% d'oxygene. La respiration se fait difficile. Quand on marche, c'est comme si nous courrions un 100m.
Au sommet nous avons la bonne surprise de voir l'ultime but de notre periple voile par de nonchalants petits nuages. Ce qui nous a permis de prendre les plus belles photos de l'ombre de l'Everest. Avec un vent assez violent la temperature n'est pas encore extrerme mais presque. L'appareil photos de Nico etait hors d'usage. Enlever les gants pour prendre des photos relevait du defit, que nous ne relevions que tres peu.

Et puis voila l'heure de la descente et des retrouvailles avec ceux qui ne savent pas que leur pays est un des plus pauvres du monde.
Nous arrivons trop tard le matin pour prendre l'avion de notre compagnie et nous devons patienter jusqu'au lendemain pour nous echapper de cette trappe a sous.
Heureusement, le premier jour nous avions dejeuner dans une charmante guest house dirigee d'une main de maitre par de non moins charmantes Nepalaises. Nous y dejeunons a nouveau en prenant une chambre. Nous passons notre journee a nous remettre de notre marche a pied des jours precedents tout en degustant de la rice beer. C'est une fermentation de riz avec d'autres plantes parfois, plus ou moins pas bulleuse et plus ou moins bonne. Celle-ci avait l'avantage d'etre bonne mais aussi corsee.

Pendant la rando nous rencontrames un Americain que nous retrouvons le jour du decollage. Il commenca la rando plus bas que nous. Nous preferions commencer plus haut car nous devions mettre 15 jours, d'apres l'agence qui ne nous avez toujours pas regardee en face (car nous devons rejoindre l'Indre avant la fin du mois pour les cours de basic mountaineering, pour ceux qui suivent un peu). De plus sur ce court itineraire qui separe nos deux differents depart, les maoistes stoppent les voyageurs en leur demandant un versement de 5000rs(53euros) tout en vous remettant un recu vous remerciant de votre soutient a la cause. Ce qui a pour effet de ralentir le rythme. Comme il est tres grand et comme le maoiste est tout petit, il a dit non et est partit tres vite sans autre forme de proces. Il est toujours parmi nous pour ceux qui s'en inquiete.


on est loin du plat pays
lors de la descente du Kala Pathar
voila ce qui resume assez bien ce lieu
stupa a Tengpoche
on en voit souvent de ces cailloux
un des nombreux ponts suspendus
deux porteurs dde gabari un peu differents
ce sont des yacks pour ceux dont l'ecran est trop sombre