Tribulations en Inde du nord (voyage en Inde)

FINI LE VOYAGE EN INDE. L'Inde est maintenant loin pour nous... Si vous venez pour la première fois sur ce blog, parcourez donc les archives de chaque mois en cliquant sur les liens en bas de pages. 4 mois et demi de voyage dans le Nord de l'Inde de trois bretons sont condensées en quelques textes et photos (entre début février et fin juin). Bon voyage!

13 avril 2006

 

Rando en hauteur ou l'amour du paracetamol

Desole de mettre un petit hola dans les cours sur le Bouddhisme a Rewalsar de notre cher compagnon de voyage mais comme a chacun son activite, a chacun son post.

Nous voici de retour des hauteurs. Ce fut plus bref que prevu car nous avons mis 7 jours aller-retour au lieu de 10 en moyenne pour l'aller. Ce qui nous a permi de decouvrir un peu le mal des montagnes comme la migraine quasi permanente et des difficultes pour respirer non seulement en marchant mais pendant le sommeil, ce qui n'est pas des plus agreable. Ce qu'il faut savoir c'est que plus tu montes moins il y a d'oxygene dans l'air et que la pression diminue ce qui ne facilite pas les echanges gazeux. Mais ce n'est pas un exploit non plus car beaucoup de personnes le font regulierement. Il n'y a que la maniere qui change.
Pour certain l'aventure c'est avec un bon gros porte-feuille et une plethore de porteurs. Ce qui a fait travailler Nico pendant tout le trajet comme ceux qui le connaissent doivent s'en douter. Je vois Sydney se marrer. Encore plus maintenant. Et encore plus maintenant. Arrete Sydney, car je dois raconter d'autres moments passionnants a nos fideles lecteurs.
chaine himalayenne sur la route de l'Everest...
...a droite comme a gauche
pose des porteurs sur la susdite route
en pose et en action

Le depart fut bien plus mouvemente que prevu. A 5h du matin, alors que l'avion decollait a 7h, Nico s'apercoit qu'il a laisse les billets avec les bagages que nous laissions a la guesthouse et qui sont de ce fait enfermes a cle dans une piece speciale durant notre absence. le precieux personnage qui avait la cle n'est pas la. Evidemment. Nous reveillons le responsable de la guest qui reveille une autre personne pour joindre Passe-partout au telephone. Finalement tout notre etage est reveille mais nous devons partir sans nos billets avec l'espoir que le recu de l'agence de voyage suffirait. Bien mal nous en a pris. Cela n'a servi a rien et non seulement j'ai du reprendre le taxi pour faire l'aller-retour a la loge, mais comme il n'y avait plus personne, j'ai du defoncer la porte pour recuperer nos billets. Le chauffeur de taxi, qui a du voir le film au titre susdit, me ramena en un temps record a l'aeroport moyennant une bonne commission que je lui accordait car je restais sain et sauf, ce que je doutais pendant le trajet, et je croyais etre pris par le temps. J'oubliais que nous etions au Nepal et que le temps y rendrait fou Einstein lui-meme. Apres une bonne attente nous decolons enfin vers la chaine himalayenne.

Au debut nous etions tres motive et nous marchions assez vite. Comme on nous avez prevenu que la vie etait tres chere, environ 10x plus, nous avons amene avec nous de quoi subvenir pendant une dizaine de jours(c'est le temps que nous avait donne l'agence qui ne nous connaissait pas).
Nous emportions donc 36kg de bouffes et de fringues. Les Nepalais trouvaient qu'on marchait vite: on ete content. Les toubabs nous trouvaient crazi: on etait tres content. Et bien sur, quand on a ete touche par le mal aigu des montagnes, nous avons ralenti la cadence. Nous ne doublions plus autant de monde et pendant 2 jours nous n'avons marche que pendant 3-4h. Puis les trois derniers jours nous avons renvoye du gros car tout au long de la route on a l'impression de vivre a Dysney world: tout est tres cher, comme l'eau a 2euros le litre, et il y a autant de monde.

Des personnes d'un certain age et d'un age certain ainsi que des assez jeunes. Leurs points forts: des jours de repos et des porteurs. Parfois certains usent de yacks egalement mais c'est rare. Ils, les yacks, servent essentiellement au transport de fret d'un village a l'autre.
C'est la que nous tirons notre casquette(de la marque sherpa justement, achetee a Katmandou, pour la montagne et tres classe) a ceux qui portent, en claquettes, des charges de 30kg alors qu'ils ne mesurent qu'1,50m pour un poids avoisinant les 50kg.
Ce qui est encore plus attandrissant c'est de voir de frais toubabs qui ont entre 20 et 50 ans faire la rando sans trop de probleme, les mains dans les poches parfois, avec un camel-bag sur le dos, et leurs porteurs, loin derriere, qui peinent dans les montees. Ce qu'il faut savoir c'est que ces gens ne font pas de discremination dans l'age, les enfants comme les vieillards ont le droit de porter leurs affaires. C'est beau la tolerance.
Le plus rigolo c'etait de voir ces enormes scotish de plus de 100kg en kilt sans sacs, et juste a leurs trousses, ces petits porteurs qui suaient sous le poids de leurs bagages.
Je ne critique pas le fait de se faire porter ses bagages car ca cree une certaine economie qui n'est pas negligeable mais il y a des limites que des gens, qui ne sont pas trop maigres pour etre malhonnetes, ne semblent pas percevoir.

Sinon nous avons quand meme poursuivi notre route pour le camp de base de l'Everest que nous atteignimes non sans difficultes.

A 5300m, nous y trouvons beaucoup de tentes, un helicoptere scratche depuis plusieurs annees vous accueille, mais il manque ce quelque chose qui vous fait vraiment rever. C'est magnifique avec le glacier que l'on longe, mais il y a trop de monde et finalement ca ne rime pas a grand chose toute cette effervecense. Ce n'est pas le sommet meme si la route qui y mene, a travers un pierrier et sur une partie du glacier, est assez dure.
on prend quand meme la pose au base camp
l'ombre de l'Everest, de rien Antoine
on peut aussi poser au sommet du Kala Pathar
Antoine tu le devines l'Everest?

Le lendemain matin, avant de prendre le chemin du retour, nous grimpons en haut du Kala Pathar d'ou on ete prises les plus belles photos du "toit du monde". C'est a 5550m d'altitude et la montee est dure, voire tres dure. Il n'y a plus que 50% d'oxygene. La respiration se fait difficile. Quand on marche, c'est comme si nous courrions un 100m.
Au sommet nous avons la bonne surprise de voir l'ultime but de notre periple voile par de nonchalants petits nuages. Ce qui nous a permis de prendre les plus belles photos de l'ombre de l'Everest. Avec un vent assez violent la temperature n'est pas encore extrerme mais presque. L'appareil photos de Nico etait hors d'usage. Enlever les gants pour prendre des photos relevait du defit, que nous ne relevions que tres peu.

Et puis voila l'heure de la descente et des retrouvailles avec ceux qui ne savent pas que leur pays est un des plus pauvres du monde.
Nous arrivons trop tard le matin pour prendre l'avion de notre compagnie et nous devons patienter jusqu'au lendemain pour nous echapper de cette trappe a sous.
Heureusement, le premier jour nous avions dejeuner dans une charmante guest house dirigee d'une main de maitre par de non moins charmantes Nepalaises. Nous y dejeunons a nouveau en prenant une chambre. Nous passons notre journee a nous remettre de notre marche a pied des jours precedents tout en degustant de la rice beer. C'est une fermentation de riz avec d'autres plantes parfois, plus ou moins pas bulleuse et plus ou moins bonne. Celle-ci avait l'avantage d'etre bonne mais aussi corsee.

Pendant la rando nous rencontrames un Americain que nous retrouvons le jour du decollage. Il commenca la rando plus bas que nous. Nous preferions commencer plus haut car nous devions mettre 15 jours, d'apres l'agence qui ne nous avez toujours pas regardee en face (car nous devons rejoindre l'Indre avant la fin du mois pour les cours de basic mountaineering, pour ceux qui suivent un peu). De plus sur ce court itineraire qui separe nos deux differents depart, les maoistes stoppent les voyageurs en leur demandant un versement de 5000rs(53euros) tout en vous remettant un recu vous remerciant de votre soutient a la cause. Ce qui a pour effet de ralentir le rythme. Comme il est tres grand et comme le maoiste est tout petit, il a dit non et est partit tres vite sans autre forme de proces. Il est toujours parmi nous pour ceux qui s'en inquiete.


on est loin du plat pays
lors de la descente du Kala Pathar
voila ce qui resume assez bien ce lieu
stupa a Tengpoche
on en voit souvent de ces cailloux
un des nombreux ponts suspendus
deux porteurs dde gabari un peu differents
ce sont des yacks pour ceux dont l'ecran est trop sombre

Commentaires:
Wahou!!!
C'est trop bien ce que vous faites, mon reve c'est d'etre comme vous quand je serais plus grande. J'ai decouverd ce blog par hasard et il me fais trop kiffer grave.
 
Ecoute petite fille, ton message nous fais tres plaisir.
Nous n'attendions pas moins de ce blog que de declencher des vocations chez la jeunesse decadente.
Sois forte et va au bout de tes reves.
 
salut Ludo
apparemment tu te fais pas mal de thunes avec notre petit blog
les annonceurs accourent pour leur pub dans ce monde merveilleux qu'est tripeninde
aller a plus dans le car
 
salut nico
pourrais-tu me ramener mes cd quand tu rentreras.
mat
 
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